Achille et Patrocle

Iliade, XVI

Performance en grec ancien

Durée : un quart d’heure : cent hexamètres grecs. Un atelier peut suivre, pour initier le public à l’art de l’aède, et apprendre quelques vers en grec, en français.

Jauge : de 12 à 72 personnes.

La colère d’Achille a eu l’effet escompté. Sous la conduite d’Hector, les Troyens ont repoussé les Achéens jusqu’à leurs baraques, et même jusqu’à leur navire, qu’ils ont commencé à incendier.

Patrocle assiste au désastre, et revient auprès d’Achille pour l’implorer de faire quelque chose. Il lui demande ses armes et ses Myrmidons, pour aller aider lui-même les Achéens , et sauver les navires de l’incendie. Achille accepte, à condition que Patrocle arrête son offensive à mi-chemin : il ne désire pas la victoire pour les Achéens, mais pour eux deux seuls, glorieux sur un champ de ruine, après que tous, Achéens et Troyens auront été détruits.

L’enjeu pour l’aède est de donner à entendre, et même à voir ce qui se passe dans l’espace du mythe — bien que l’essentiel des spectateurs n’entende pas le grec, encore qu’il ne l’entende qu’après une plaisante mais longue et laborieuse étude. Un pari semble-t-il réussi, d’après les spectateurs qui ont vécu cette expérience qui les emmène hors de l’espace et du temps.

Performance en grec ancien et en gestes, dans le rythme de l’hexamètre dactylique par Nicolas Lakshmanan, avec peut-être son bâton de pluie et quelques percussions.

Où la lumière pleut

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