Roland et Olivier

Geste en quatre épisodes tirée de la millénaire Chanson de Roland

Il fait vibrer ses éperons d’or vif…

Durée : d’une demi-heure à deux heures et demie, selon les épisodes demandés.

Jauge : de 24 à 144 personnes

La Chanson de Roland, c’est la guerre, la trahison, la vengeance, aveugles, sauvages et brutales ; c’est aussi l’amitié, la douleur et les larmes ; c’est la colère et la contemplation, c’est la peur et la douceur.

Mais c’est aussi bien plus que tout cela ; c’est la voix du jongleur, aède, barde et griot, qui enrobe et saisit, qui par la parole mène le spectateur dans l’ailleurs et l’autre soi-même, entre la vie et la mort — un monde où la vie parle à la mort et la mort parle à la vie, un monde où, par la voix épique, la vie passe par-dessus la mort pour devenir une autre vie, ici et maintenant.

.AOI.

Traduction en français moderne, en décasyllabes épiques et assonancés de Nicolas Lakshmanan, récitée avec un chapeau de mémoire kirghize, un bâton de pluie brésilien, un luth Renaissance et quelques percussions.

Les deux conseils

Au conseil des Sarrasins, Blancandrin conseille à Marsille de simuler la soumission. Charles reçoit les messagers de Marsille, et au conseil des Francs, Ganelon pousse à accepter la proposition du roi sarrasin. Mais Roland fait désigner Ganelon comme ambassadeur en retour auprès de Marsille.

[365 vers — 40 minutes]

Sonnez votre olifant

Les douze pairs sarrasins se présentent devant Marsille et lui promettent de massacrer Roland ; puis Olivier voit l’armée sarrasine submerger les vallées, les montagnes : il demande, en vain, à Roland de sonner de l’olifant.

[347 vers — 40 minutes]

Les douze pairs sarrasins

La première scène de bataille. Les Francs massacrent onze des douze pairs sarrasins, puis tous les cent mille sarrasins… sauf un. Mais c’est au prix de lourdes et terribles pertes, qui annoncent déjà le désastre final.

La bataille est de plus en plus violente,
Et merveilleuse — elle en devient géante.

[249 vers — 30 minutes]

La mort d’Olivier

« Roland le comte voit des siens grande perte… »

Peut-être le plus bel épisode de toute la chanson, celui où Roland sonne l’olifant, où Charles chevauche désespérément pour sauver son neveu, où les deux amis sont séparés par la mort — l’épisode où Roland contemple la désolation qu’il a, d’une certaine façon, lui-même enclenchée.

[333 vers — 35 minutes]

Où la lumière pleut

Spectacles et performances à venir

Et terrīs et altō

Ce qui s’est déjà passé